Poète satirique, protégé de Richelieu, il acquiert le château de Serrant en 1636 où il y conservera les premiers volumes de la fameuse bibliothèque et lancera les premiers travaux de construction qui propulseront Saint Georges dans le Grand siècle.
Arthur de Cumont fut maire de Saint Georges de 1887 à 1897 après un bref mandat comme ministre de l’instruction publique, des cultes et des Beaux Arts et de député du Maine et Loire.
Charles Thierry nait à Saint Georges dans une famille d’artisan. Il devient vitrier et se spécialise dans la technique de verre peint. Il réalise de nombreux vitraux dont ceux de l’église de Saint Georges et fonde un important atelier à Angers.
René Nitkowski dit Stani est un peintre contemporain d’origine polonaise. Il s’installe à Saint Georges en 1976. Atteint de myopathie, il développe une œuvre forte, noire et torturée à l’image de savie. Son chemin de croix est exposé dans l’église.
Marguerite Besnard fut sage-femme sur la commune durant 36 ans à partir de 1945. Elle mit au monde plus de 2 500 enfants. Elle fut aussi conseillère municipale et membre du centre communal d’action social.
Mécanicien en automobile, il crée dès 1900 un cinéma ambulant grâce à un groupe électrogène installé sur le champ de foir. Le 1er avril 1912, il propose au conseil municipal l’éclairage électrique du bourg.
Louise de Vaudreuil est née dans une famille puissante du Laugarais (sud de la France). En exil en Angleterre durant la Révolution, elle épouse en seconde noce Antoine Walsh, comte de Serrant. Au premier Empire, elle sera dame de cour de l’impératrice Joséphine.
Théobald Walsh hérita du château de Serrant à la mort de son père Antoine Walsh en 1817. Il fut maire de Saint Georges en 1826 et conseiller général du Maine et Loire.
Régisseur des terres du château de Serrant, Marie-Hylas Suaudeau a été maire de Saint-Georges-sur-Loire de 1871 à 1887. Il est, par ailleurs arrière-arrière-grand-père de Pierre Cointreau (1921-2011).
François fut chanoine à l’abbaye alors que la Révolution éclate. Il devient officier public adjoint en charge du registre d’état civil. Puis, il va reprendre une activité religieuse proche des camps chouans qui vont le conduire en prison. Il meurt à Chemillé où il était curé.
Antoine Walsh était propriétaire du château de Serrant quand la Révolution éclate. Il s’exile et se remarie à Louise de Vaudreuil en Angleterre avant de revenir en France en 1802.
L’abbé de Court dirigea l’abbaye de 1695 à 1732. Il fit construire le logis abbatial. Il poursuivit également une carrière littéraire publiant réflexions, traductions et poèmes.
Marie-Joséphine Meslier était la femme de Louis Cotte de Jumilly, maire de Saint Georges. Elle lègua sa maison natale à la commune pour y faire l’hôpital Saint Louis.
Diane de Bautru de Serrant épousa le duc d’Estrées. Elle fit construire le grand hôtel d’Estrées à Paris et vendit le château de Serrant à la famille Walsh.
L’abbé de Vaubrun fut abbé des abbayes de Cormory et de Saint Georges sur Loire. Il fut renvoyé de la cour et dut s’exiler dix ans au château de Serrant.
Le marquis de Vaubrun épousa sa cousine, Marguerite de Bautru, comtesse de Serrant. Il combattit dans l’armée du Roi Louis XIV et mourut à la bataille d’Altenheim.
Fils d’émigré irlandais, Antoine Walsh était armateur dans le commerce triangulaire nantais, fervent jacobite. Il acheta le château de Serrant et ses terres en 1749.
François Jacques Walsh est le troisième fils d’une famille d’émigrés irlandais jacobites. Il vit d’abord à Cadix avant de devenir le premier comte de Serrant.
Valentine Walsh, fille d’Antoine Walsh, se marie avec le duc Charles de la Trémoille. Ils ont pour fils Louis-Charles de la Trémoille qui héritera du château de Serrant.
Cette famille polonaise de confession juive arriva à Saint Georges en 1940. Naftali, le père, est emprisonné en 1941. Rosa, la mère, Irène et Sara, les deux filles ainsi que Michel, le fils de 9 ans, seront raflés en 1944 et mourront à Auschwitz.
Evêque d’Uzès, Jacques Adhémar était abbé commendataire de l’abbaye de Saint Georges sur Loire qu’il fit passé dans la congrétation de Sainte Geneviève. Il offrit le Prieuré de l’Epinay à Antoine Sconin, oncle de Jean Racine.
Le second fils du célèbre musicien de la cour de Louis XIV, Jean-Baptiste Lully fut d’abord destiné à une carrière ecclésiastique. Il devint abbé de Saint Georges. En 1695, il quitta ses fonctions pour se consacrer à la musique.
Jean-François de Maillan était entre autre abbé de Saint Georges quand éclate la Révolution. Il perdit tous ses biens. Nommé évêque de Saint Flour à la Restauration, il meurt avant d’être sacré.
Henri Renier arriva en 1913 à Saint Georges et fut mobiliser en aout 1914. Il mourut sur le front en octobre de la même année. Il fut longtemps oublié sur le monument aux morts.
Louis Delaunay, menuisier saint georgeois, manqua le recrutement militaire et fut déclaré insoumis. Parti en Espagne, revenu marié en Angleterre, il fut incorporé et mourut en 1915 sur le front.
Pierre Gourdon, fils d’un tonnelier, républicain convaincu, devint, à la Révolution, l’un des grands bourgeois de Saint Georges et acheta une partie de l’abbaye à sa nationalisation.
Renée de Choiseul épousa Antoine Walsh, comte de Serrant en 1766. Restée seule en France suite à l’exil de son mari, elle géra le domaine du château durant la Révolution.
Luc de Salles originaire de Pau, devint abbé commendataire de Saint Georges en 1766 et fut en conflit avec les chanoines concernant les revenues de l’abbaye durant de nombreuses années.
Ancien prieur de l’abbaye de Saint Georges, Antoine Panay devint curé de Saint Augustin des Bois. A la Révolution, il devient maire de cette commune puis officier d’état civil. Il meurt assassiner par des chouans de l’armée vendéenne cachés dans les bois de Bécon.