Saint Georges Patrimoine

Saint Georges se modernise

1815-1914 De la Restauration à la Belle époque

Comme toutes les autres communes ligériennes d’Angers à Nantes, Saint-Georges connut une forte expansion jusqu’en 1860, liée aux grands travaux et au déclin du commerce triangulaire. 

Le village est d’abord profondément changé par d’importantes modifications de voirie. En 1830, la levée dite de Savennières fut édifiée et devint une route pour traverser la vallée. En 1841, on construisit le pont du Grand Bras, entre Chalonnes-sur- Loire et Saint-Georges. Vers 1850, la route Chalonnes – Saint-Augustin fut ouverte, ainsi que le carrefour central de l’agglomération.

Le chemin de fer reliant Nantes à Angers et passant par St Georges est inauguré en 1851 et la gare offre un nouveau moyen de transport aux habitants qui gagnent en mobilité.

Avec la Révolution le chœur de la vieille église avait disparu. La nef avait hébergé les troupes françaises et même les soldats prussiens qui occupèrent le pays en 1815 après la chute de Napoléon 1er. Totalement délabrée, elle ne pouvait abriter le culte. Les habitants demandent alors la construction d’une nouvelle église. Le conseil municipal favorable, décida de vendre 32 hectares de prés communs pour subvenir à une partie des frais occasionnés. Les agriculteurs s’y opposèrent. Ce n’est qu’en 1824, qu’un édit royal autorisa cette vente.

La construction d’une nouvelle église fut confiée à l’architecte Mathurin Binet, et la première pierre fut posée, en grande pompe, le 28 juin 1825. Mais en 1827, la façade toute récente s’écroula. Il fallut abattre et reconstruire. Le clocher ne fut édifié qu’en 1837.

 
 
 
Pont du grand bras

Pont du Grand bras au début du XXème siècle

Photographie des mines de charbon de la villette au début du XXème

Mine de la Villette

De nouvelles activités font leur apparition : un puits de charbon est exploité à la Villette. Un élevage de vers à soie voit le jour à la Magnanerie.

L’instruction se développe. Le 7 mars 1837, Etienne Harrault acheta la maison, dite aujourd’hui, « Maison des associations », pour y fonder une école laïque. Instituteur, il enseigna chez lui. Le conseil municipal vota la gratuité scolaire en 1850 en réponse à la création de l’école privée Saint-Joseph. Le 29 septembre 1861, le conseil municipal décida de construire une nouvelle école communale (aujourd’hui salle Jeanne de Laval).

Ces bâtiments furent sans doute, réservés aux garçons. En 1839, achat par le comte de Serrant de la maison des Chenambault, rue des Fontaines, et don à la Congrégation des Ursulines de Chavagnes-en-Pailler pour l’ouverture d’une école privée de filles. En 1859, s’ouvre un pensionnat de jeunes filles dans cette maison. En 1875, l’éducation devient gratuite pour les filles. En 1901,  la commune achète une maison située à l’angle des rues Nationale et des Parements, afin d’y établir une école communale et laïque de filles que réclamait une partie de la population.

L’éclairage public d’abord à gaz est décidé en 1888. Il sera électrifié en 1912.

C’est le Saint-Georges d’aujourd’hui qui petit à petit prend forme.

À cette période