Saint Georges Patrimoine

Jean-Jacques Greneron-Ternant

1746-1804

signature de greneron ternant, maire de saint georges à la Révolution

Signature de Jean-Jacques Greneron Ternant dans le cahier de doléances de Saint Martin du Fouilloux en 1789 (ADML)

acte de décès de Jean JAcques Greneron Ternant

Acte de décès de Jean-Jacques Greneron Ternant le 30 germinal de l’an XII  (ADML)

Jean-Jacques Greneron-Ternant est né le 7 août 1746 à Saint-Georges-sur-Loire. Il vient d’une famille originaire de Saint-Bénigne, dans l’Ain.

Le grand-père, Jean-Baptiste est fermier général de l’Abbaye de Saint-Georges ; lors de son premier mariage, en 1698, et lors de son décès, en 1733, il est désigné sous le nom de Ternant, un hameau de Sainte-Bénigne. En 3 mariages, il a 18 enfants. L’un d’eux, issu de son troisième mariage se prénomme Jacques.

Le père de Jean-Jacques, Jacques (1717-1777), devient notaire du Comté de Serrant ; lui aussi se marie 3 fois et de son premier mariage à Savennières en 1744 avec Jeanne Challain, il a 5 enfants tous nés à Saint-Georges.

Sa fille, sœur de Jean-Jacques épouse en 1784 à Saint-Georges, Pierre-François Gourdon. Ce dernier a été marchand-fermier puis boucher ; il a surtout été secrétaire greffier de la justice de paix. En l’An V il devient commissaire du Directoire puis percepteur. C’est au titre de commissaire qu’il a produit un rapport sur la situation du canton de Beau-Site, le nom révolutionnaire de Saint-Georges-sur-Loire.

Son aîné, Jean-Jacques devient maire pendant la période révolutionnaire ; il est notaire public. En 1780, il épouse à Angers Jeanne Corn(e)au, fille d’un juge à Angers. En 1789, il rédige et signe le cahier de doléances de Saint-Martin-du-Fouilloux et c’est son frère Louis, huissier, qui rédige et signe celui de Saint-Georges.

Jean-Jacques décède à Saint-Georges le 19 avril 1804.