Signature de Marie-Hylas Suaudeau
Marie-Hylas-Samuel nait à Béceleuf dans les Deux-Sèvres le 18septembre 1815. Il est le fils de René Suaudeau et de Marguerite-Désirée-Zélie-Jousseaume. La famille arrive à Saint-Georges-sur-Loire entre 1822 (date de naissance du dernier enfant né à Ardin) et 1837, année de naissance à Saint-Georges de Marie-Eugène-Léopold, leur dernier enfant. Marie-Hylas est alors âgé de 22 ans et il est régisseur des terres de Serrant ainsi qu’il est décrit dans l’acte de naissance de son dernier frère.
Les raisons du déplacement de la famille des Deux-Sèvres vers le Maine-et-Loire ne sont pas connues, mais le père, René, est géomètre ; est-il venu pour participer à la mise à jour du cadastre ? Nous l’ignorons, mais il n’est pas venu les mains vides. Il a apporté avec lui des œufs de vers à soie qui vont lui permettre de monter une magnanerie sur les terres du Comte Alfred Walsh de Serrant et de son épouse Sophie Legrand.
En tant que régisseur, Marie-Hylas va probablement superviser la plantation des mûriers nécessaires à l’élevage des vers à soie.
En 1842, le 4 avril, il épouse, à Angers, Augustine-Rose Vallée, fille d’un militaire à la retraite. Ils ont 4 enfants dont deux meurent en bas âge. C’est par son fils, Alfred-Marie-Ernest, né en 1843, qu’il devient arrière-arrière-grand-père de Pierre Cointreau, lui-même petit-fils d’Edouard Cointreau, l’inventeur de la liqueur du même nom.
Il est maire de Saint-Georges de juin 1871 jusqu’au 2 août 1887 et devient conseiller général du canton de Saint-Georges-sur-Loire une première fois du 14 janvier 1877 à novembre 1877, peut-être en remplacement du Comte Alfred Walsh de Serrant, décédé en octobre 1876, puis une seconde fois du 22 juin 1879 au 2 août 1887, date de son décès.
Après 1846, les parents de Marie-Hylas migrent en Algérie et y décèdent. Sa sœur, Marie-Geneviève qui avait dirigé l’atelier de filature de soie , épouse Eugène Colette, un conducteur de travaux publics qui décèdera en Algérie ; Marie-Geneviève vit à Saint-Georges au moins jusqu’en 1869 puisqu’elle est présente au mariage de sa fille.