Saint Georges Patrimoine

L'occupation Gallo-Romaine

52 Av Jc - 486 époque Gallo-Romaine

plan des voies romaines des coteaux

Au lieu dit l’Aubriais, des vestiges de constructions romaines (des murs et un bassin )et en 1932, un trésor monétaire, ont été mis à jour.C’est en plein champ, en creusant un fossé profond de 60 cm, qu’un cultivateur découvre au moins 70 monnaies d’or. 67 sont remises au musée Dobrée de Nantes : il s’agit de 56 quinaires de Tibère (type de la victoire), 4 aurei de Caligula et 4 aurei de Claude. En 1933, un autre descriptif est fourni ne contenant que des aurei de Tibère, plus communs : s’agit-il d’un second dépôt ou y a-t-il eu une erreur lors du premier descriptif ? On évalue alors que l’enfouissement est postérieur à 51 après JC.

Les fouilles réalisées en 2014, par l’INRAP (Institut National de Recherche Archéologique Préventive) dans « l’ancien réfectoire des moines », n’ont fait apparaître que quelques fragments de « tegulae » ou tuiles romaines. Ces maigres informations témoignent seulement de la proximité d’un site antique non localisé précisément.

En 1987, Jean Marcot a publié une étude sur les voies romaines dans notre proche région. D’après l’auteur, Saint Georges est entouré de deux grandes voies : la première au nord, Angers – Nantes, passe sur la limite nord de la commune, aujourd’hui l’autoroute A 11 ; la deuxième, qu’il appelle la « voie triomphale », relie Angers au Fief-Sauvin dans la région des Mauges (Sud-Ouest du département), et traverse la Loire au Port Girault, à la frontière est de la commune, vers Chalonnes-sur-Loire.

J. Marcot est moins affirmatif pour une voie longeant la rive droite de la Loire : partant de la voie triomphale à hauteur du lieu-dit « Crotte Chevrenne », elle rejoint la Croix Rouge, la Croix Marie puis la Chaussée. Il lui attribue un rôle de desserte.