Saint Georges Patrimoine

Fêtes religieuses dans la première moitié du XXème siècle

Photographie d'un autel au début du XXème

Lors des fêtes religieuses, des processions défilaient dans le village.

Célébration du mois de Marie  était une fête religieuse très populaire, en l’honneur  de la Vierge. Au mois de mai, les habitants d’un hameau se réunissaient chez l’un d’entre eux, en présence du curé. La famille qui recevait avait préparé un autel, décoré avec soin, devant lequel étaient entonnés des chants religieux et récités des chapelets. La fin de la soirée se poursuivait en conversations, très profanes, celles  là.

Carte postale d'une procession en 1916

La Fête de Jeanne d’Arc avait lieu le deuxième dimanche de Mai. On célébrait avec des défilés, des chars fleuris, une retraite aux flambeaux, et beaucoup de ferveur, à la fois Jeanne la guerrière qui avait vaincu l’ennemi, et la catholique que l’Eglise romaine avait reconnue comme sainte en 1920.

Carte postale d'une procession dans le bourg en 1916
L'installation du calvaire sur la place monprofit

Les processions de la Fête-Dieu : la procession partait de l’église, empruntait la rue Nationale, la rue de Chalonnes et la rue Tuboeuf, pour atteindre le reposoir situé devant le calvaire, près de la route d’Angers. Les façades des maisons étaient drapées de tentures, ornées de fleurs naturelles, ou de  fleurs artificielles fabriquées avec du crépon, ainsi que de guirlandes de lierre, de houx ou de lauriers.

Sur le sol de la chaussée, un chemin de fleurs était aménagé par les habitants du bourg, décoré aussi par des motifs créés avec de la sciure colorée.

En tête de la procession, derrière la croix et les bannières, venaient les enfants des écoles privées, dont certains, costumés, figuraient les saints et les saintes les plus populaires. Suivaient les communiants et les communiantes en robe blanche, de l’année, l’harmonie Saint Stanislas, et les chanteuses. Le dais protégeant le prêtre tenant l’ostensoir, était précédé d’une vingtaine d’enfants tenant soit une corbeille de fleurs, soit un encensoir.

 

Semaine avant Pâques. Pour le « jeudi saint » il était d’usage que les bouchers présentent, à leur étal, les animaux abattus et préparés, mais pas encore dépecés, dont la viande devait être vendue pour la fête de Pâques. En grand secret, ils préparaient un décor de verdure, de fleurs, de lumières, de bassins et cascades, dans lequel ils suspendaient les carcasses enrubannées de bœuf, de veau, de mouton, pour la plus grande joie des gens qui se pressaient devant les vitrines, à la sortie de la cérémonie religieuse du lavement des pieds, le soir du « jeudi saint »